Et si, sortie de nos cahiers d’école, des librairies, des étagères de bibliothèques, était une écriture méconnue ? Une écriture qui s’ennuierait ferme de se voir calibrée par une pensée logique et rationnelle ! Peut-être se fatigue-t-elle de se répéter, elle aussi ! Encore une analyse supplémentaire, un prochain essai, un énième roman, une nouvelle nouvelle, et cætera !
Et si l’écriture, cette grande voyageuse, cherchait un corps pour s’incarner ? Un corps amoureux, désirant, contenant un autre regard pour se délivrer différemment ? Un corps pour y transpirer, une terre pour s’y déployer.
Et si ne pas savoir l’écriture, pour la laisser passer, la laisser dialoguer et à travers elle, permettre de se laisser connaître était une chance ? Quel autre allié hautement précieux pour la femme, désireuse d’entrer dans ce monde et de l’envelopper d’un autre regard ?
Et si l’écriture était confiée à la femme, non pour conquérir un territoire jusque-là réservé à l’homme, et sur lequel quelques femmes de valeurs se sont aventurées, mais pour créer un espace où délier une mémoire humaine encore inexplorée, inimaginée.
Quel regard poserait la femme sur cette humanité ? Quelle expression d’elle chercherait à se dévoiler ?
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