- Quoi ? qu’est-ce qui est fini, questionna une femme.
- L’esclavage, la soumission, l’aliénation, la servitude. Le monde a besoin de vous ! Dépêchez-vous, arrêtez de perdre du temps à questionner votre passé, les autres, les psys.
Cette conversation je l’ai entendue en entrant dans l’atelier de don Luis, un Nagual en plein cœur de Paris, que nous rencontrions pour parler de la femme et de son mystère.
Tantôt j’étais celle qui affirmais que tout cela, je me le promettais, était bien fini, tantôt c’était mes amies. Psychologue ou non, analyste ou mère de famille, architecte ou danseuse, aucune de nous n’était épargnée.
Sortir de cet esclavage et s’en faire la promesse comme on se promet une cure d’amaigrissement, c’est comme ignorer les strates de la domestication qui a durant si longtemps, asservi la femme.
Strates qui s’appelle humanisme et son pendant, si par chance nous arrivions à nous extraire un peu de ce devoir de s’oublier au profit de l’autre, à savoir culpabilité, compromission et toute sa kyrielle de « baisse l’échine et continue à te taire. »
- Ne demandez pas comment faire, faites-le, continua don Luis ce jour-là. Cessez de vivre dans le passé.
Entrez dans le présent à partir de vous. Faites un clan et devenez la femme que vous rêvez d’être. Une femme légitimée par son corps et dans son corps. Il est à vous, c’est votre royaume. Arrêtez de le laisser ouvert à tous les vents, les opinions, les regards, les oublis, les dieux et la condamnation des hommes. Rejoignez votre grandeur, elle est vous plus que vous-même.
Et c’est ainsi que le Cercle Intérieur pour l’Esprit de la Femme prit naissance. En cachette de toute justification, validation présente, passée et future. Un Cercle au service de la femme et du Féminin.
Un Cercle où la femme grandit et fait grandir cette conscience organique qui génère toute vie, à l’intérieur de son propre corps.