top of page
Rechercher

Libérer l’aide ?

La psychologie, le développement personnel, la spiritualité, la religion, la philosophie se sont emparés de l’aide, l’ont prise en otage dans une contrainte, une menace incessantes, l’utilisant comme une bouée de sauvetage.

Et si, pourtant, fatiguée d’avoir été contenue si longtemps dans les odeurs d’encens, les bougies, les oraisons, les pleurs, les promesses, les désespoirs, les espoirs, l’aide demandait tout autre chose ?

Quel est ce mystère dont nous avons été si longtemps séparés ?

Et si son seul désir était d’être active en ce monde, proposant une respiration, une aspiration toute autre dans le monde féminin ?


C’est Joueuse, espiègle qu’elle s’est invitée dans la vie d’une femme décidée à ne plus souffrir, se faufilant dans un détail ou portant le tout possible.

Féline, elle se glisse dans une caresse de brise lorsque le mental accapare tout, réactivant la joie d’être un corps vivant,

Toute puissante, elle enveloppe une situation transformant l’insurmontable.

Noble, elle s’efface et déloge avec élégance et simplicité, l’habitude de tout vouloir comprendre et maîtriser.

Alors je lui confie ma vie pour que se décristallise cette habitude de porter, solutionner et vouloir faire seule sans arrêt.

Elle n’exige aucun change... Quel étonnement dans la vie d’une femme !

Elle est une amie, ouverture de confiance, invitation permanente à se délester, s’honorer.

Insaisissable, sans temps et sans âge, planète, végétale, animale, minérale, divine, elle se manifeste dans tous les interstices où moi n’est plus là et cherche amoureusement une terre fertile et disponible à être ensemencée pour pouvoir œuvrer en son Royaume.

Qui aurait pu imaginer désirer être à son service ?

Posts récents

Voir tout

Billet d'humeur

Celui qui a écrit « l'enfer c'est les autres » n'a jamais vécu l’expérience du confinement. Entre nous, il aurait sans doute même rencontré des difficultés à le conceptualiser. De là à penser que je f

bottom of page